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Bien dans votre ventre.

07 Mai 2017
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Pour fonctionner correctement, le ventre a besoin d’aliments frais, de fibres, d’eau, de protéines maigres, de plats bons pour la flore intestinale mais aussi de clame, de sommeil, d’exercices, de massages… Et que lui offrez-vous au quotidien ?

Souvent des produits industriels gras, sucrés, pauvres en vitamines, fibres et probiotiques, des boissons sucrées, alcoolisées, des soirées installé dans votre canapé plutôt que des promenades au grand air. Résultat : votre ventre gonfle, tire et grossit.

 

Rétablir l’équilibre digestif.

Commencez par identifier votre problème : votre ventre est-il douloureux, gonflé, rempli d’air, relâché ? Pensez-vous consommer trop de sucre, de sel, de graisses, de Fodmaps, de gluten et oublier votre flore intestinale, vos enzymes et de rester statique ?

L’appareil digestif est important, une alimentation inadaptée ne provoque pas seulement des troubles digestifs mais aussi de l’asthme, des maladies auto-immunes, fatigue chronique, dépression, douleurs articulaires… Des problèmes due, en grande partie, à une pénurie d’enzymes doublée d’une porosité intestinale. Le système digestif est un tout. Changer une seule chose pour aller mieux est vain, in convent de réhabiliter l’écosystème digestif en général. Et cela passe par l’assiette mais aussi par retonifier les muscles, notamment les abdominaux profonds, pour que tous les organes soient bien à leur place et puissent travailler correctement. Le ventre est votre centre énergétique, symbolique, digestif, immunitaire, de bien-être. Il mérite tous vos efforts. En suivant mes conseils, vous pourrez retrouver un transit normal et vous sentir mieux.

 

Pourquoi vous digérez mal ? A quel niveau cela coince ? Pourquoi vous sentez-vous gonfler ? Voici huit raisons à comprendre.

1.       Limitez le lactose.

Pour digérer le lait de vache (lactose), il faut une enzyme, la lactase. Tous les enfants fabriquent de la lactase mais 15 à 20% des adultes la perdent au fil des ans, et tolèrent mal les produits laitiers. Le lactose, alors non pris en charge par l’estomac, poursuit sa route jusqu’au côlon, où les bactéries intestinales le digèrent péniblement, la fermentation commence alors.

Le bon réflexe : testez les laitages issus du lait de brebis ou de chèvre qui sont naturellement dépourvus de lactose.

 

2.       Méfiez-vous du gluten.

Il y a 50 ans, il n’y avait que 10% de gluten dans le blé, il y en a 12% aujourd’hui. Il est différent : ses molécules sont plus grosses, moins digestes, on peut tous y devenir sensibles. Je ne parle pas ici des intolérants au gluten ou malades cœliaques, mais de toutes les personnes qui se sentent mieux depuis qu’elles consomment moins de gluten, et principalement sous forme de pain blanc et de pâtes, et qui sentent leur ventre gonfler lorsqu’elles en absorbent à nouveau ou qu’elles augmentent les quantités. C’est aussi une question d’enzymes moins performantes mais aussi de porosité intestinale. La barrière intestinale laisse passer les molécules telles que le gluten, ce qui cause des troubles digestifs et même plus généraux (fatigue, plaque sur la peau, douleurs articulaires…)

Le bon réflexe : réduisez votre consommation de pain blanc, vous pouvez le remplacer par du pain de Fleurs (sans gluten, en magasin bio), et on mange le plus souvent du quinoa et de riz complet en remplacement des pâtes.

 

3.       Misez sur les aliments brûle-graisse.

Place aux protéines (œuf, poisson, jambon, viande), qui calment l’appétit, et aux fibres qui ralentissent la digestion. Quant à caféine (café, thé…) et aux polyphénols (baies, thé). Ils activent la lipolyse combustion des graisses. Pensez aussi à la cannelle, qui fait baisser l’Index Glycémique ; à la pomme, riche en fibres ; aux choux, dont le kale et le brocoli contenant de la vitamine c et de polyphénols ainsi qu’à l’ananas aux vertus drainantes.

Le bon réflexe : notez tous ces aliments et intégrez-en au moins deux à vos repas.

 

4.       Ralentissez.

Vous ne prenez pas le temps de manger ? Vous avalez ? Tout en faisant autre chose, en regardant un écran, en travaillant, voire en marchant. Une des manifestations du stress réduit les sécrétions des enzymes digestives. Dans la bouche, la salive enrobe les aliments et des enzymes commencent à digérer. S’ils arrivent en gros morceaux dans l’estomac, un gros travail de digestion reste à faire, ce qui provoquera inconfort et ballonnements.

Le bon réflexe : asseyez-vous à table pour manger dans le calme, mâchez et on ne cherche pas à tout manger.

 

5.       Familiarisez-vous avec l’Index Glycémique.

Evitez les aliments à IG élevé comme les sucreries, les boissons sucrées, le riz blanc, les pâtes, la farine blanche, le pain blanc, car ils augmentent le taux de sucre dans le sang, donc le stockage. De plus, manger des aliments à IG élevé provoque des hypoglycémies, ce qui génère des fringales et pousse à manger à nouveau des aliments à IG élevé, ce qui fait remonter la glycémie : vous mettez alors en route un cercle vicieux.

Le bon réflexe : des repas variés et équilibrés, riches en fibres et en protéines pour tenir d’un repas à un autre sans envie de grignotages.

 

6.       Évitez les Fodmaps.

Les Fodmaps sont des sucres indigestes naturellement présents dans de nombreux végétaux (ou artificiellement insérés dans les confiseries et aliments diététiques dits « sans sucre ». Un seul chewing-gum sucré aux polyols en contient déjà trop. Problème : les Fodmaps ne s’arrêtent pas à l’intestin grêle comme ils le devraient, mais parviennent jusqu’au côlon, où la flore les digère, en produisant quantité d’air. En petites quantités, ils passent mieux, mais vous avalez trop de Fodmaps, vous fabriquez trop d’air, en outre, vous déséquilibrez votre flore car il s’y développe quantité de bactéries.

Le bon réflexe : testez une journée sans Fodmaps et observez si vous vous sentez mieux. Il faudra alors suivre le protocole Fodmaps : tous les éliminer, puis les réintroduire dans l’alimentation famille par famille. (A lire : « Plus jamais mal au ventre avec le régime Fodmaps » du Dr Pierre Nys)

 

7.       Bougez.

Magique, l’exercice accroit le cortisol, qui lui fait grimper la testostérone et l’hormone de croissance, lesquelles augmentent la combustion des graisses. Pratiqué à jeun, alors que le taux d’insuline est bas, vous augmentez l’efficacité brûle-graisse. Vous ne brûlerez pas plus de calories, mais vous brûlerez plus facilement les graisses stockées.

Le bon réflexe : une balade à jeun suffit à enclencher ce processus.

 

8.       Attention à l’alcool.

L’alcool est un ennemi sournois, surtout la bière avec son IG très élevé (alcool + maltose). L’alcool ne se stocke pas sous forme de graisse, mais monopolise l’organisme pour être transformé en énergie. Aussi, tout ce que vous consommez en même temps sera stocké en gras. Attention aux cocktails où du sucre y est ajouté.

 

Le bon réflexe : vous souhaitez vous faire plaisir ? Préférez deux ou trois verres lors d’une soirée, qu’un verre tous les jours.

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