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Comprendre les causes des fringales, qu'elles soient physiques ou émotionnelles.

25 Avr 2017
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Pas facile de garder la ligne quand on a toujours envie de grignoter quelque chose... Comprendre les causes de ces fringales, qu'elles soient physiques ou émotionnelles, permet de mieux s'en libérer.

 

Toujours faim ? Nous consommons beaucoup trop de glucides raffinés (pain blanc, céréales soufflés, gâteaux industriels, sodas...) qui font faire des pics de glycémie (taux de sucre dans le sang), dérèglent le fonctionnement hormonal et au final nous affament. Ce qui et important, ce n'est pas la teneur calorique des aliments mais leurs effets biologiques.

 

Arrêter de compter les calories.

Nombre de nutritionnistes vont dans ce sens aujourd'hui: arrêter de focaliser sur la quantité et regardons plutôt du côté de la qualité des aliments. Certains renferment des sucres rapidement absorbés, qui favorisent le stockage et entraînent des fringales. D'autres au contraire, riches en protéines et en fibres, sont digérés lentement et rassasient longtemps. A force de ne plus consommer de graisses, les glucides sont trop présents dans l'alimentation. Or, les graisses calent mieux et certaines comme les Oméga-3, sont indispensables et bonnes pour votre moral.

 

Arrêter de culpabiliser.

La faim, ou plutôt l'envie de manger est aussi une question d'humeur. Vous êtes vous déjà jeté sur un paquet de bonbons pour chasser une émotion négative ? Contrariétés, stress, tristesse... vous poussent vers des aliments réconforts qui stimulent la synthèse de sérotonine, neurotransmetteur du bien-être. Mais votre apaisement est de courte durée et un sentiment de culpabilité, des remords (pourquoi j'ai craqué?) s'ensuivent souvent, avec leur lot d'émotions négatives. Pour ne pas tomber dans cette spirale, Deva N Sens, vous donnera des conseils et vous orientera dans votre quotidien.

 

 

L'envie de manger peut-être aussi déclenchée par une baisse de glycémie, un dérèglement hormonal ou encore des émotions négatives. Décrypter ces différentes raisons pour y répondre correctement.

  • Vous mangez trop léger. Quand la faim se fait ressentir en milieu de matinée ou d'après-midi, cela peut venir d'un repas insuffisant. Certaines personnes sur la base d'idées reçues, pensent que les féculents font grossir. Dans le but de perdre du poids, vous vous contentez alors de salades pas assez rassasiantes. Résultat, la faim revient à peine deux heures plus tard. D'autres sautent un repas et grignotent dans la journée. Du coup, vous mangez peu à midi et vous avez faim dans l'après-midi. Pour éviter de chercher trop loin les raisons de petits creux récurrents, il faut vérifier si vous faites convenablement vos repas journaliers, si possible, à heure régulière, lorsque vous avez faim bien sûr, et en mangeant équilibré, beaucoup de légumes, mais aussi un peu de féculents (pain complet, lentilles,...), dont les fibres et les glucides complexes favorisent la satiété.
  • Vous souffrez d'un problème hormonal. Outre la leptine et la ghréline, impliquées dans la régulation de l'appétit, il existe d'autres hormones qui peuvent avoir des conséquences sur la faim. Le syndrome prémenstruel, avec ses variations d’œstrogènes et de progestérones, entraîne de la fatigue et de l’irritabilité et des fringales. Vous pouvez facilement reconnaître cette faim car elle est cyclique. Il est moins facile de détecter un déséquilibre des hormones thyroïdiennes (L'hyperthyroïdie augmente la faim mais ne ferait pas grossir, tandis que l'hypothyroïdie baisse le métabolisme et favoriserait la prise de poids). En cas de doute, il faut consulter un endocrinologue pour faire le point. A noter aussi que le stress augmente la sécrétion de cortisol. Lorsqu'elle est en excès, cette hormone favorise le stockage des graisses, la fonte musculaire et la résistance à l'insuline (et donc un déséquilibre de la glycémie). Ainsi qu'une inflammation chronique, qui peut exposer à de nombreuses pathologies.
  • Vous abusez des sucreries. Pain blanc, céréales soufflées, frites et purée, biscuits sucrés et salés, glaces, sodas... Tous ces produits du quotidien regorgent de sucres dits simples. Ceux-ci, vote absorbés, provoquent une sécrétion importante d'insuline, l'hormone qui fait passer les sucres de la circulation sanguine aux cellules qui vint les utiliser ou les stocker (en cas d'excès) sous forme de graisse. La baisse rapide de la glycémie (taux de sucre sanguin) déclenche un signal d'alerte dans le cerveau: "Il n'y a plus de sucre disponible". Ce message provoque une sensation de faim et une appétence pour les produits sucrés. C'est le cercle vicieux. Faites un point sur le contenu de vos placards: les produits transformés sont pratiquent mais regorgent de sucres simples. Le contraire des produits bruts, comme les fruits et les légumes crus, les céréales complètes ou les légumes secs, à cuisiner le plus naturellement possible.
  • Vous vous restreigniez sans cesse. Abondance de produits dans les grandes surfaces, odeurs de la boulangerie, publicité alimentaires dans les rues et les magazines... Vos sens sont sans cesses sollicités. Pour perdre du poids, beaucoup de personnes essaient de manger moins et de supprimer certains aliments jugés trop caloriques. Une attitude difficile à tenir dans notre société de consommation. Cela fonctionne un moment, jusqu’à ce que l'envie l'emporte. Vous pouvez finir par craquer en mangeant de grosses quantités d'aliments "interdits" en peu de temps. C'est ce que l'on appelle l'hyperphagie. Plus il y a de restrictions, plus vous risquez de perdre le contrôle. Par la suite, vous culpabilisez, vous restreignez encore plus et développez un mal être favorisant les troubles du comportement alimentaire. La lutte contre les envies de manger émotionnelles et les comportements compulsifs qui en découlent sont les principales raisons des problèmes de surpoids et d'obésité que l'on observe aujourd'hui à grande échelle.
  • Vous ne dormez pas assez. De nombreuses études ont montré un lien entre une durée de sommeil courte ( moins de 6-7 heures par 24 heures) et un IMC élevé. Le manque de sommeil fait baisser le taux de leptine, une hormone sécrétée par les cellules adipeuses qui favorise la satiété et la dépense énergétique. Et il augmente le taux de ghréline, une hormone sécrétée par l'estomac qui stimule l'appétit. Le manque de sommeil dérègle le système hormonal qui informe le cerveau sur les besoins énergétiques. Résultat, vous avez plus faim d'aliments gras et sucrés. Sans oublier que, lorsque vous êtes fatigués, on a moins envie de bouger et donc on dépense moins de calories. Vous couchez à heure régulière, en éteignant tous les écrans qui envoient des messages en continu (portable, tablette) et dormir au moins 7-8 heures par nuit sont les bases d'une bonne hygiène de vie. Un élément fondamental quand on veut perdre du poids.

 

 

 

La tentation des aliments que je nomme réconforts.

Il faut distinguer l'envie de manger due à la faim (baisse du taux de glucose dans le sang) et celle qui est liée aux émotions. Un mal-être (stress, anxiété, tristesse, déprime...) entraîne une envie de manger des aliments agréables (gras et sucrés) qui vont favoriser la synthèse de la sérotonine et de la dopamine, deux neurotransmetteurs qui procurent une éphémère sensation de bien-être. Une dépendance peut se créer si les émotions négatives demeurent... Vous n'êtes pas tous égaux face aux émotions: certains les supportent mieux que d'autres, comme certains supportent mieux le douleur ou le froid. Et plus vous vous laissez déborder par vos émotions négatives, plus vous serez tentés de les apaiser par des aliments réconforts qui au final ne règlent pas le problème et même l'aggravent en engendrant une prise de poids qui va renforcer votre mal-être.

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