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Côté bien-être, qu'est-ce qui a changé ces 50 dernières années ?

28 Mar 2018
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En 50 ans, le monde ne s'est pas contenter d'évoluer: il a été bouleversé ! Et la France n'est pas en reste... Augmentation de la population, transformation de notre alimentation, de notre mode de vie, de la santé, du lien social... Il a bien fallu s'adapter, faire avec le mieux et le moins bien.

D'un peu plus de 3 milliards en 1965, la population mondiale es passée à plus de 7 millions aujourd'hui. Les statisticiens prévoient déjà que nous serons près de 10 milliards en 2050 !

Nous l'avons constaté: l'insouciance du gaspillage qui a bercé la seconde moitié du 20 ème siècle a laissé place à la responsabilisation. Responsabilisation face à l'environnement mais surtout face à son capital santé:bien-être. Se préserver pour vivre longtemps et en pleine forme, c'est tout le bénéfice de notre époque.

Aujourd'hui nous sommes en mesure de comparer la style de vie avant les années 1960 et celles qui ont suivi pour garder le meilleur et changer le pire. Etat des lieux d'un quotidien qui évolue

 

A tous les niveaux, le véritable enjeu de la seconde partie du XXème siècle et du début du XXIème est le gain de temps. Qu'il s'agisse de bénéficier de plus d'années de vie grâce à une amélioration des soins de santé ou de diminuer le temps consacré aux corvées, les Français sont devenus pressés !

 

Côté santé.

En France l'espérance de vie est passée de 71 ans en 1965 à près de 83 ans en 2015. Presque 12 ans de vie en plus. Surtout pour les seniors qui sont les grands gagnants de cet allongement.

L'augmentation de l'espérance de vie est en partie dûe à une régression de la mortalité dite "prématurée" (décès survenus avant 65 ans), comme dans la plupart des pays européens d'ailleurs. C'est notamment grâce à la baisse des comportement à risque (consommation de tabac, d'alcool, accidents sur les routes...).

Pourtant la perception des français s'est quant à elle dégradée. Ils ont le sentiment d'être moins en forme que leurs aînés au même âge... Il faut dire que des souffrances nouvelles sont apparues: troubles musculo-squelettiques dus à l'usage de l'ordinateur, insomnies, nervosité, maux de tête, diminution générale de la vision, burn-out, obésité, etc... Le corps a du mal à répondre aux enjeux sociaux et professionnels du XXIème siècle.

Surtout que le stress a largement pris ses aises dans le quotidien des français, pouvant entraîner une dépression dans le pire des cas (trois millions de français en souffrent, soit 5 à 6% de la population).

Entre l'insouciance des années 70 et les faiblesses de notre début de siècle, une petite révolution s'opère dans la mentalité des français: ils sont désormais conscients d'avoir un capital-santé à préserver. En découlent le grand retour de pratiques telles que le yoga, la méditation, la phytothérapie mais aussi le sport et même la redécouverte d'une alimentation plus saine qui passe forcément par la cuisine.

 

Côté alimentation.

Dans les années 60/70, les français se mettent à privilégier les loisirs aux temps de préparation des repas quotidiens; c'est le début des produits lyophilisés ou en poudre. La purée Mouseline par exemple, fait son apparition dans les cuisines françaises en 1963. Grâce aux récents changements de mentalité de l'époque, elle connaît rapidement un immense succès. Et ce n'est que le début du "prêt-à-manger".

Les céréales Corn-Flakes arrivent des Etats-Unis en 1968 pour chasser les historiques tartines beurrées de nos petits-déjeuner. La même année Findus lance son premier plat surgelé: le poisson bordelaise.

1971: le four à micro-onde Moulinex fait son entrée dans nos cuisines et avec lui la possibilité de réchauffer des plats surgelés en quelques minutes.

En 1979, Mc Donald's ouvre sa première enseigne à Strasbourg. Même si le concept avait déjà fait son apparition 7 ans plus tôt sur le territoire français, cette ouverture signe le début du fast-food: son succès ne se démentira pas.

Pendant quelques dizaines d'années, les français mangent mal, plongeant la fin du XXème siècle dans la "malbouffe" et oubliant qu'Hyppocrate avait déclaré que "l'alimentation soit ton médicament".

Puis dès le début du XXIème siècle, cette culture du "manger n'importe quoi mais vite", commence à laisser la place à une alimentation plus saine. Après avoir abandonné les fourneaux dans les années 70, les français reprennent le chemin de la cuisine avec une vraie conscience de l'importance de l'alimentation, un besoin de "faire maison": 54% préparent désormais leur soupe de légumes, 38% cultivent des herbes aromatiques et 35% font leur confiture et compote eux-mêmes.

En termes de critères de choix, arrivent en tête la fraîcheur des produits (67%), le respect de la saisonnalité (56%), l'origine des produits, l'absence de pesticides (59%), d'OGM (53%) ou d'antibiotiques (49%), tout comme le respect du bien-être animal (48%).

Avec cette évolution, le spectre du plat préparé duquel on ne savait rien s'éloigne et le meilleur des saveurs fait son grand retour !

Pour les animaux, jusqu'en 1966, nos petits compagnons à 4 pattes devaient se contenter de nos restes, mais à cette date deux marques font leur apparition; Ron-Ron et Canigou. Au départ peu de distributeurs acceptent de les mettre en rayon, ne croyant pas au marché. Pourtant très vite les propriétaires de chats et de chiens adoptent cette alimentation pour les animaux. Avec aujourd'hui près de 4 milliards d'euros dépensés chaque année par les français pour nourrir leurs compagnons, le secteur s'est épanoui ces 50 dernières années.

 

L'agriculture en mutation.

En 1965, il y avait 6,3 millions d’agriculteurs en France. Ils ne sont plus que 500 000 aujourd'hui. La surface moyenne des terres par agriculteurs est passée d'environ 10 à 55 hectares.  

La mécanisation, l'agriculture intensive et les méthodes dites "modernes" ont permis de suivre la cadence, mais parfois au détriment de la qualité puisque, par exemple, la teneur en vitamine A des pommes aurait baissé d'environ 41% entre 1951 et 1999 !

Les études sur le sujet indiquent en effet que la présence de plusieurs autres nutriments importants aurait tendance à baisser. Des travaux menés aux Etat-Unis sur 43 fruits et légumes indiquent que les concentrations ont baissé: 20% pour la vitamine C, 15% pour le fer, 16% pour le calcium ou encore 6% pour les protéines.

Entre cette baisse de qualité et la méfiance croissante des français pour les OGM, les pesticides et autres produits phytosanitaires, l'agriculture subit une crise de confiance.

La réponse pour renouer le contact avec une agriculture plus saine est le bio. L'agriculture biologique progresse donc régulièrement chaque année: elle a augmenté de 5% en 2016 par rapport à l'année précédente, mais ne représente encore qu'à peine 5,8% de la surface agricole utile.

 

 Le retour de la phytothérapie.

Alors qu'il était historiquement naturel de se soigner avec les plantes, le développement des médicaments a balayé plusieurs savoirs ancestraux.

Il fallait être hippie dans les années 70 pour préférer se soigner avec les plantes plutôt qu'avec les médicaments. Et puis rapidement, avec eux, les "effets secondaires" ont fait leur apparition et aujourd'hui, la phytothérapie fait son grand retour dans les foyers français.

En 1986, la phytothérapie est même officiellement reconnue en France par le Ministère de la santé comme une médecine à part entière.

 

Le soucis de l'environnement.

Les associations de protection de l'environnement ont fort à faire avec l’insouciance des années 70 et des décennies suivantes qui puisent dans les ressources naturelles sans compter.

Des cris d'alarme fréquents nous alertent aujourd'hui sur la situation de notre planète. Il est temps d'agir pour la préserver et la bonne nouvelle, c'est que de nombreuses initiatives se mettent en route: fabrication de vêtements en fibres naturelles, recyclage des déchets, voitures électriques, etc... Il reste un monde à inventer.

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