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La méthode d'observation des plantes et des aliments pour soigner.

11 Oct 2017
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La médecine s'est autrefois appuyée sur une méthode d'observation particulière des plantes et des aliments pour soigner. Prise en défaut depuis, elle reste une référence pour certains thérapeutes, qui considèrent que la nature a toujours à nous apprendre.

 

"Rien n'est sans signe." C'est par cette affirmation que Paracelse, médecin et théoricien suisse du XVI ème siècle, illustrera une théorie que les médecins et botanistes mettront en pratique jusqu'à le fin du XVII ème siècle. En cherchant des remèdes dans la nature, il remarque que les plantes détiennent des caractéristiques (forme, couleurs, odeur, écosystème, mode de fleuraison) qui permettent de découvrir leur propriétés médicinales: des signatures. Il s'appuis sur un principe connu depuis l'Antiquité. Celui de similitude, "les semblables soignent les semblables", qui a fait le lien entre la forme des plantes ou des aliments et la partie du corps humain que l'on souhaite soigner l'une ressemblant à l'autre. Plusieurs centaines de composés naturels seront recensés et recommandés pour leurs "signes".

Par exemple, le pavot, dont la capsule surmontée de sa couronne sur la tête signale qu'il a le pouvoir de soigner cette dernière. Pour le millepertuis, préconisé pour "chasser les ténèbres et les appréhensions", c'est son caractère solaire -une fleur jaune qui s'épanouit juste après le solstice d'été- qui instille son pouvoir de guérison. La prêle, dont la tige rappelle la colonne vertébrale, est considérée comme efficace contre le mal de dos; très minérale (elle crisse sous les dents), cette plante de "structure" convient aux frêles citadins surtout s'ils sont longilines - de type "fil de fer.

Une théorie méconnue, souvent jugée simpliste, mais qui fut pourvoyeuse de nombreux remèdes, dont certains sont encore utilisés de nos jours. C'est en effet le cas de la morphine, molécule issue du pavot, ou de l'aspirine, tirée de saule (celui-ci pousse dans les lieux marécageux et soigne les affections qu'on y rencontre; fièvres et refroidissements). 

"Garder un regard sur le passé, cela éclaire le présent et évite à la médecine de se figer." Les signatures sont un bon moyen mnémotechnique pour retenir l'action de plantes ou d'aliments. Cette théorie démontre une certaine intelligence de la nature qui trouve une façon de communiquer avec l'homme sachant l'observer.

 

La noix et le cerveau.

Ses cerneaux ressemblent aux deux hémisphères du cerveau. Plusieurs études montrent que la consommation de ce fruit augmente le taux de sérotonine, neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l'humeur, de la dépression, de l'appétit et du sommeil. Concernant la maladie d'Alzheimer, la noix aurait une action positive sur ce qui amène à une mauvaise communication entre les neurones.

 

La tomate et le cœur.

Coupé en deux, le fruit dévoile deux cavités qui s'apparentent à celles du cœur. Un taux élevé de l'anti-oxydant présent dans la tomate, dans le sang permettrait de mieux prévenir le risque de maladie cardio-vasculaires. Pour augmenter son taux d'absorption, mangez-les cuites avec une filet d'huile d'olive.

 

Le gingembre et l'estomac.

Similaire par sa forme à cet organe, le gingembre a été dédié aux troubles gastriques. Depuis, de nombreuses études ont prouvé sont efficacité contre une bactérie responsable des ulcères à l'estomac. Prouvées aussi, ses propriétés antinausée.

 

Le céleri et les os.

Les longues tiges de cette plante font penser à eux. Elles contiennent de la silice, naturellement présente dans les os, le cartilage et les muscles. Cet oligo-élément participe à la fixation du calcium et du magnésium dans l’organisme, et est indispensable  à notre capital osseux.

 

La carotte et l'iris.

Quand elle est coupée en rondelles, ses fibres ressemblent étonnement à notre iris. Or, la carotte est riche en bêtacarotène, un pigment anti-oxydant qui lui donne sa couleur orange. Et celui-ci est un précurseur de vitamine A, dont le rôle est reconnu dans la vision, notamment nocturne.

 

Le raisin et les poumons.

Chaque lobe de ces organes contient des sacs d'alvéoles comparables à des grappes de raisin. Dans toutes les médecines traditionnelles, ce fruit était prescrit contre les infections pulmonaires et autres maladies respiratoires. De nos jours, le rôle des anti-oxydants puissants qu'il contient (pépins compris) est reconnu dans la réduction des risques de cancer, dont celui du poumon, mais aussi sur l'asthme et la bronchite chronique.

 

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